vendredi 29 décembre 2006

Le Bon Gouter de mon enfance

Origine du Géromé
C'est le fromage traditionnel vosgien par excellence. On situe l'origine de sa fabrication aux XIe et XIIe siècles dans les hautes vallées des Vosges. C'est l'un des trois plus anciens fromages de France. Le " Géromé ", l'autre nom du fromage de Munster, signifie " venant de Gérardmer ", car cette ville était devenue, surtout à partir du XVe siècle, un marché très important de fromages. Le " Géromé " pesait alors jusqu'à trois kilos et était toujours contenu dans une boite de sapin.
Depuis 1978, le Munster bénéficie d'une appellation d'origine qui restreint sa production et son affinage à une aire géographique définie.

Fabrication
Ce petit fromage à pâte molle, au lait de vache et croûte lavée contient un minimum de 45 % de matières grasses. Sa durée d'affinage est d'au moins 3 semaines. Le " Petit Munster Géromé " est un fromage de 7 à 12 cm de diamètre, pesant 120 g. minimum et affiné pendant au moins 15 jours.

Choix
Il vous est conseillé de le choisir à l'œil ; croûte lisse et humide, allant de jaune orangé au rouge orangé. Au toucher : pâte souple et onctueuse. Et bien sûr au nez : odeur typique.

Comment le déguster?
Nature, avec du pain complet ou du pain au cumin. Délicieux avec des pommes de terre chaudes cuites en robe des champs, avec du jambon cru et une salade verte craquante. Ou bien encore, une délicieuse tarte au Munster : une entrée originale et savoureuse.

jeudi 28 décembre 2006

Pour Mon Village, c'est une bonne nouvelle

Le canadien Modulex va reprendre le site SEB du Syndicat
01/12/2006
L'entreprise familiale nord-américaine va adapter les usines du groupe électroménager pour s'implanter sur les marchés européens.

Spécialiste de la construction de maisons individuelles à ossature bois, la société familiale Modulex, créée il y a quarante ans, annoncera vendredi 9 décembre la reprise des usines appartenant au groupe d’électroménager SEB au Syndicat et à Vecoux, près de Remiremont dans les Vosges.

Modulex, soutenu par les collectivités locales, va engager un investissement de 16 millions d’euros pour adapter les usines à leur nouvelle activité, et automatiser certains de ces process. « Dans nos unités de production canadiennes l’essentiel des opérations de fabrication et d’assemblage sont manuelles, mais compte tenu qu’il nous appartient de reprendre en priorité le personnel de SEB, essentiellement féminin, nous devons faire en sorte de faciliter les tâches », explique Laurier Dechêne, président fondateur de Modulex, qui annonce une mise en service des sites dès septembre 2007.

L’entreprise canadienne, qui utilisera dans un premier temps des bois scandinaves ou allemands, étudiera également la possibilité de travailler des essences régionales. Elle espère produire 600 maisons, destinées au marché européen, dès son premier exercice, et employer environ 400 personnes d’ici à fin 2008.

« Alors qu’en Amérique du Nord, près de 98 % des maisons individuelles sont à ossature bois, en Europe il n’y en a que 6 % environ, mais les prévisions tablent sur un progression régulière dans les dix prochaines années pour atteindre près de 15 % des constructions neuves », précise Laurier Dechêne.
Le repreneur devrait être accompagné financièrement par SEB, qui avait annoncé en décembre 2005 la fermeture de son site du Syndicat, où travaillent encore 440 salariés. Le groupe d’électroménager y avait recentré un an plus tôt les activités de son usine de Vecoux.

C'est quoi la démocratie ?

La dictature, c'est "ferme ta gueule", et la démocratie, c'est "cause toujours".

Woody Allen

mardi 26 décembre 2006

Proverbe Yiddish

Un petit proverbe pour finr l'année, celui là n'est pas mal:
Si t'as bespoin d'une main secourable, sache que tu en as une au bout de ton bras.

samedi 9 décembre 2006

Le Syndicat, j'y suis né (Luc)

LE SYNDICAT


Le Syndicat, cité du granit, est un village des VOSGES situé à la croisée des chemins de Remiremont, La Bresse et Gérardmer.

Symbole de l'habitat dispersé des Hautes-Vosges, ce village mi-prairies mi-forêts, dont le tour est partout et le centre nulle part, étire sur les vallées de la Moselotte et de la Cleurie ses 1 830 ha en forme de croissant, dont l'altitude varie de 400 à 820 m.

1 801 Syndiciens peuplent les sept hameaux de la commune disséminés sur une bande étroite de 9 km de long (dont les extrêmes s'ignoraient, étant distants l'un de l'autre de 4 heures de marche d'un bon pas) sur 4 km au plus large et 1 km au plus étroit.

Selon les sections, la commune dépend au plan spirituel de trois paroisses : celle de Vagney pour Nol, Saint-Amé pour le Chanois, Champé, Peccavillers, Bréhavillers et Bémont, tandis que Julienrupt a sa propre paroisse avec son église.

L'appellation "Syndicat de Saint-Amé" fut donné jadis à la réunion des communautés de Bémont, Bréhavillers, Peccavillers, Champé, le Chanois et Nol, qui étaient sous l'administration du même syndic et qui seules, dans le ban de Vagney, faisaient partie de la paroisse de Saint-Amé (source "La Vallée de Cleurie" par Xavier THIRIAT), la section de Julienrupt n'étant composée à l'époque que de quelques fermes.

Officiellement créée après la révolution en 1790, la commune garde son nom de Syndicat de Saint-Amé, ne prenant l'appellation "Commune des Sables de Cleurie" que lors de la "Terreur" en l'an III (1794-1795), époque où la convention nationale, voulant anéantir tout ce qui pouvait rappeler la religion, inventa un nouveau calendrier où les saints et les fêtes étaient remplacés par des noms de plantes, d'animaux ou d'outils aratoires et changea également le nom des localités.

C'est par le décret impérial du 10 décembre 1868 que la commune hérita de son nom actuel LE SYNDICAT.

vendredi 8 décembre 2006

A suivre Le Syndicat, ma commune

Publié le 08 décembre 2006 à 16h55 Vosges : SEB a trouvé un repreneur
Le groupe d'électroménager a signé un accord avec le canadien Modulex pour la reprise de ses usines du Syndicat et de Vecoux (Vosges), qui devrait permettre de sauver 200 emplois sur les quelque 400 que compte le site.


(Avec AFP).

Claude Gelée dit Le Lorrain

Né dans les Vosges, il perd très tôt ses parents et fait le voyage d'Italie : de 1612 à 1625, il séjourne à Rome et à Naples pour apprendre le métier de peintre.
Après un bref retour en Lorraine vers 1625-1626, il s'empresse de regagner en Italie. Travaillant avec Swanevelt, il se spécialise dans les paysages, s'inspirant des peintres d'Europe du Nord.
De 1626 à 1630, il peint des fresques pour le palais Muti à Rome et travaille beaucoup pour la noblesse romaine, grâce à l'appui du pape Urbain VIII. Ses paysages sont très appréciés, en particulier du roi d'Espagne et du prince Colonna.
Vers 1659, sous l'influence d'Annibal Carrache, il se lance dans des compositons de paysages imaginaires à sujets mythologiques (Ulysse, Didon) ou historiques (Cléopatre) où l'on retrouve les jeux du soleil, de l'eau et d'architectures grandioses de ports et de palais. Il devient avec Poussin la référence des paysagistes classiques.
Il meurt à Rome en 1682.

Une Compatriote à l'Elysée ?

Une Vosgienne à l’Elysée
C’est tout fait possible qu’une femme en juin 2007 soit élue présidente de la République, et cette femme est une de mes compatriotes, elle est des Vosges. Elle s’appelle Marie Ségolène et mon dieu elle fait parler d’elle avec d’audacieuses et de discutables propositions. Ségolène est du pays de Chamagne, un pays d’où est né Claude Gelée dit le Lorrain célébre au 17 siècle(il est né en 1600) pour ses peintures dites de paysage historique.
Alors voici une personnalité qui risque de bousculer pas mal d’habitudes.
Et ma foi, il est bon de la connaître un peu mieux et de mieux discerner ses propositions. Et de ne pas se laisser influencer par des gens qui n’ont que la trouille au ventre et qui ne souhaitent que le statu quo.
Pour l’heure rien ne justifie que nous nous désintéressions de ses propositions de ses audaces et de sa candidature.

lundi 4 décembre 2006

Un petit peu de poésie

Jacques Prevert

Paris at night

Trois allumettes, une à une allumées dans la nuit
La première pour voir ton visage tout entier
La seconde pour voir tes yeux
La dernière pour voir ta bouche
et l'obscurité toute entière pour me rappeler tout cela
en te serrant dans mes bras.

samedi 2 décembre 2006

Réponse à propos des archives du ghetto de Varsovie

Les Archives Ringelblum regroupent quelque 25 000 pages sauvées des ruines du ghetto de Varsovie.

Elles comprennent des documents officiels, des documents sur la résistance du ghetto, des témoignages sur le sort des communautés juives pendant l'Holocauste, des textes littéraires, des oeuvres d'art et des lettres privées rassemblés par des victimes de l'Holocauste pour l'information des générations futures. Cette collection est absolument unique en son genre tant par son origine que par sa valeur historique. Elle concerne surtout le plus grand ghetto de l'Europe nazie (quelque 500 000 habitants), mais couvre aussi l'ensemble de la Pologne occupée, apportant des informations sur la Shoah et le sort d'une communauté juive qui comptait 3 500 000 personnes. Presque tous les auteurs des documents des Archives Ringelblum sont morts, soit dans le ghetto, soit dans les camps d'extermination.

jeudi 30 novembre 2006

Les archives clandestines du ghetto de Varsovie

30/11 17:02 :
Les archives clandestines du ghetto de Varsovie vont être exposées pour la première fois en France, témoignage unique du terrible quotidien des milliers de juifs entassés là par les nazis de 1940 à 1943, ont annoncé vendredi les organisateurs de l'exposition.

Une centaine de pièces originales parmi les 6.000 des "Archives Ringelblum" seront présentées au Mémorial de la Shoah à Paris du 15 décembre au 29 avril, grâce au prêt de l'Institut historique juif de Varsovie. Parallèlement, un livret-catalogue est édité chez Fayard tandis que se tient un cycle de plus de trente films, conférences et lectures.

Les "Archives Ringelblum", inscrites par l'Unesco au registre de la Mémoire du monde en 1999, portent le nom de l'historien Emmanuel Ringelblum autour duquel s'étaient rassemblées une douzaine de personnes pour élaborer une histoire des juifs de Pologne durant la guerre. Soigneusement cachées, elles ont été partiellement retrouvées après la guerre dans les ruines du ghetto.

"Ce que nous ne pouvions transmettre par nos cris et nos hurlements, nous l'avons enterré", écrivit Dawid Graber, 19 ans, dans son testament daté du 3 août 1942 enfoui avec une partie des archives. "J'aimerais vivre pour voir le jour où cet immense trésor sera découvert et fera éclater la vérité à la face du monde...Puisse ce trésor tomber dans de bonnes mains, puisse-t-il se conserver jusqu'à des jours meilleurs pour alerter le monde de ce qui a été conçu et commis au XXe siècle".

Dans la plus stricte clandestinité, une vaste documentation avait été amassée: documents officiels, témoignages, listes, compilation de la presse clandestine juive, textes littéraires ou oeuvres d'art. Environ 6.000 documents représentant 35.369 pages ont été retrouvés, majoritairement rédigés en polonais et en yiddish, parfois en hébreu et en allemand.

Le groupe avait pris le nom yiddish d'"Oyneg Shabbes" ("plaisir du shabbat") car il se réunissait le samedi. La plupart de ses membres sont morts dans le ghetto ou au camp d'extermination de Treblinka (Pologne).

Emmanuel Ringelblum, lui, avait pu échapper à l'Aktion ("la grande déportation" vers Treblinka de près des quatre cinquièmes des habitants du ghetto du 22 juillet au 21 septembre 1942) puis à la liquidation du ghetto, après son insurrection, en avril-mai 1943. Caché avec sa famille et 35 autres survivants dans la partie "aryenne" de Varsovie, il fut dénoncé en mars 1944. Tous furent conduits dans les ruines du ghetto et passés par les armes.

mardi 28 novembre 2006

Historiquement vrai

Ce matin dans Libération, une dame de la génération Isabelle, comme elle enfant pourchassée et enfant cachée, écrit qu’elle ne lira pas Les Bienveillantes, le bouquin de Jonathan Littel qui vient d’avoir le Prix Goncourt. Ses arguments s’appuient en partie sur que les gens disent ou ce que les critiques écrivent et elle ne veut pas que les créatifs prennent le relais des témoins. Alors ma chère Deborah on va vers l’oubli, je viens de lire Les bienveillantes et sa qualité première est d’être une sorte de re-témoingnage de ce qu’une multitude de témoins auraient pu et du rapporter. C’est un ouvrage pénible, c’est vrai que le personnage est trop subtil, comme le disent d’autres lecteurs, mais ça c’est le roman. Le bonhomme est faux, le contexte est hélas authentiquement authentique. Je me souviens des noirs nazis, en 1944 ils revenaient de Russie… et bon, j’ai vu, j’ai entendu et pour moi c’est bien que le jeune Jonathan Littell aie écrit ce monument.
Il est à lire. Dans 50 ans, quand, vous mes chers témoins seront disparus, ce sera bien de le lire. J’ai passé ce livre à Françoise, je ne lui pas fait un cadeau, ce n’est pas un cadeau à offrir à Noël, mais c’est à laisser à nos enfants. Pour se souvenir.

dimanche 26 novembre 2006

Dimanche soir à La Ravoire

Voilà le blog est là, dans un ordre désordonné, faites vos critiques, j'en tiendrai compte ou pas du tout, c'est une façon de voir les choses avec tendresse je pense.
On voulait parler à Benjamin, on ne l'a pas eu, mais on est content , il est sorti, il fait encore beau temps à Montréal. Bientôt ce seront les ciels bleus du froid hivernal et le bougre restera au chaud.

Extrait de deux livres 1 On avait des visières de toutes les couleurs 2 Je veux revoir maman ( avec mon autorisation) d'Alain Vincenot.

A vous Jonathan Benjamin Alexandre et vos cousins cousines
Quelques mots pour le dire......... Je pensais que ce n'était pas trop difficile de conclure. Avec un peu de temps Avec toutes ces émotions qui m'ont percées la peau je pensais. Je pensais pouvoir étaler une conclusion.
Je croyais pouvoir dire quelques mots bien sentis. Je voulais reprendre la formule de Benjamin : Mon rêve se serait que ma famille ne s'arrête jamais.
J'allais m'en écarter pour y revenir. Dire et écrire : tu vois elle a bien failli s'arrêter. Il s'en est fallu de peu. De si peu.
De si peu oui mais elle était là. Se battant sur tous les terrains.
Contre le chagrin, le découragement. Contre la faim. Contre le froid. Contre la fatigue.
Il fallait du pain, il fallait des sous, il fallait manger et se protéger. Il fallait protéger ses enfants. Et ses nièces. Il fallait négocier un camembert sans ticket. Il fallait courir tous les dangers. Il fallait dire à sa fille : vas tu ne risques rien. Va ma fille. Demande un peu plus de pain un peu plus de viande. Débrouille-toi. Il fallait faire confiance à une fille de 10 ans et à des garçons de 7 et 8 ans. Il fallait ne pas dépenser tous ses tickets. Cacher son étoile. Aller le soir sans étoile. Il fallait s'occuper des gamines et du bébé. Et des nièces sans parents. Il fallait donner les tickets du vin à certains voisins Pour qu'ils veuillent bien se taire. Il fallait regarder la rue. Il fallait prendre le train. Il fallait prendre le bon train. Il fallait ne pas faire pleurer la petite Il fallait demander le bon renseignement. Regarder dans les yeux le bon flic Le bon quidam. Il fallait envisager le repli. Il fallait envisager la famille qui aiderait. Il fallait monter les escaliers. Déchirer les scellés. Prendre du tissu Descendre l'escalier sans se faire remarquer. Ne pas se faire remarquer. Aller au dispensaire. Chercher un passeur. Prendre des nouvelles. Dire : il faut qu'on parte. Dire Non il faut rester, le danger est trop grand. Dire Oui très vite. Il fallait s'appuyer sur plus faible que soi.
Sur éventuellement plus fort. Sur le goy. Il fallait savoir le prix à payer. A ne pas payer. Il fallait penser au pire. A la mort. A la vie aussi. Surtout il fallait survivre.
Il fallait oublier le moins de choses possibles. Il fallait être en éveil. Toujours. Il fallait le soir aller aux nouvelles. Il fallait donner des tickets de rationnement pour un silence ou pour une cigarette. Il fallait demander et savoir insister. Il fallait décider. Il fallait coûte que coûte protéger ses huit gosses. Il fallait les faire aller à l'école. Il fallait respecter le vœu des parents déportés pour que les nièces aillent dans l'école choisie par eux.
Il fallait faire sauter les scellés et les verrous. Il fallait coudre des culottes et des pantalons. Et des rubans pour faire des flots dans les cheveux des filles.
Il fallait se mettre en danger tout en se protégeant. Il fallait prendre des risques insensés.
Tout ça et pas seulement tout ça elle l'a fait.
Cette femme au doux nom de Perla.

La Chanson de mon père, celle que j'aimais par dessus tout, il la chantait d'une manière tellement émouvante, écoutez, si vous le pouvez

LA CHANSON DE CAMIL :


La “ chanson de Craonne ” demeure la plus émouvante complainte des tranchées. La hiérarchie militaire avait offert un million de francs or et la démobilisation à qui lui donnerait des renseignements sur le ou les auteurs, sans succès.
Cette chanson fut popularisée par l’écrivain Paul Vaillant Couturier et par le Journal ~ L’Humanité ~.
Et Camil la chantait en toute occasion. C’est un soldat blessé et convalescent qui le lui a apprit. Ce soldat ne repartit pas à la guerre, il préféra se suicider en se jetant du haut de la cascade du Saut de la Cuve. Plus personne ne se souvient de son nom : c’est notre soldat inconnu.

La chanson de Craonne :

« Quand au bout d’huit jours, le repos terminé
On va rejoindre les tranchées
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile
Mais c’est fini, on en a assez,
Personne ne veut plus marcher.
Et le cœur bien gros comme dans un sanglot
On dit adieu aux civelots.
Même sans tambour, même sans trompette
On s’en va là-haut en baissant la tête.


Adieu la vie, adieu l’amour, adieu toutes les femmes.
C’est bien fini, c’est pour toujours de cette guerre infâme.
C’est à Craonne, sur le plateau qu’on doit laisser sa peau :
Car nous sommes tous condamnés,
Nous sommes les sacrifiés.


Huit jours de tranchées, huit jours de souffrance,
Pourtant on a l’espérance
Que ce soir viendra la r’lève
Que nous attendons sans trêve.
Soudain dans la nuit et dans le silence
On voit quelqu’un qui s’avance :
C’est un officier de chasseurs à pied
Qui vient nous remplacer.
Doucement dans l’ombre sous la pluie qui tombe
Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes.

C’est malheureux de voir sur les grands boul’vards
Tous ces gros qui font la foire.
Si pour eux la vie est rose
Pour nous, c’est pas la même chose.
Au lieu de s’cacher tous ces embusqués
F’raient mieux d’monter aux tranchées
Pour défendre leurs biens, car nous n’avons rien,
Nous autres pauvres purotins.
Tous les camarades sont enterrés là
Pour défendre les biens de ces messieurs-là.


Ceux qui ont l’pognon, ceux-là r’viendront
Car c’est pour eux qu’on crève
Mais c’est fini car les trouffions
Vont tous se mettre en grève
Ce s’ra vot’tour, messieurs les gros,
De monter sur l’plateau :
Car si vous vous voulez la guerre
Payez-la de votre peau. »

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samedi 25 novembre 2006

Anniversaire Jonathan

C'est bien sûr le 2 décembre, mais on anticipe un peu, alors c'est ce soir à St Jean d'Arvey . Rassurez-vous on n'oubliera pas les cadeaux, mais pour la fête Benjamin nous manquera beaucoup, il est au pays des caribous.

vendredi 24 novembre 2006

A tous les amis, les petits les grands, les enfants , les petits enfants

On se lance. Demain ou aprés demain vous trouverez des photos et des scénarios rigolos. On essaiera de vous amuser, on vous cassera les pieds. Bon on essaie.
Ce matin 25 novembre on va sur le marché de Chambery, on achetera des noix. Peut être.