samedi 9 décembre 2006

Le Syndicat, j'y suis né (Luc)

LE SYNDICAT


Le Syndicat, cité du granit, est un village des VOSGES situé à la croisée des chemins de Remiremont, La Bresse et Gérardmer.

Symbole de l'habitat dispersé des Hautes-Vosges, ce village mi-prairies mi-forêts, dont le tour est partout et le centre nulle part, étire sur les vallées de la Moselotte et de la Cleurie ses 1 830 ha en forme de croissant, dont l'altitude varie de 400 à 820 m.

1 801 Syndiciens peuplent les sept hameaux de la commune disséminés sur une bande étroite de 9 km de long (dont les extrêmes s'ignoraient, étant distants l'un de l'autre de 4 heures de marche d'un bon pas) sur 4 km au plus large et 1 km au plus étroit.

Selon les sections, la commune dépend au plan spirituel de trois paroisses : celle de Vagney pour Nol, Saint-Amé pour le Chanois, Champé, Peccavillers, Bréhavillers et Bémont, tandis que Julienrupt a sa propre paroisse avec son église.

L'appellation "Syndicat de Saint-Amé" fut donné jadis à la réunion des communautés de Bémont, Bréhavillers, Peccavillers, Champé, le Chanois et Nol, qui étaient sous l'administration du même syndic et qui seules, dans le ban de Vagney, faisaient partie de la paroisse de Saint-Amé (source "La Vallée de Cleurie" par Xavier THIRIAT), la section de Julienrupt n'étant composée à l'époque que de quelques fermes.

Officiellement créée après la révolution en 1790, la commune garde son nom de Syndicat de Saint-Amé, ne prenant l'appellation "Commune des Sables de Cleurie" que lors de la "Terreur" en l'an III (1794-1795), époque où la convention nationale, voulant anéantir tout ce qui pouvait rappeler la religion, inventa un nouveau calendrier où les saints et les fêtes étaient remplacés par des noms de plantes, d'animaux ou d'outils aratoires et changea également le nom des localités.

C'est par le décret impérial du 10 décembre 1868 que la commune hérita de son nom actuel LE SYNDICAT.

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